Actualité/Immigration/Insécurité/Violence

Un cogneur français d’origine kosovare voit sa peine doublée

Seul majeur de sa bande, un jeune Français affirme avoir eu peur d’être rejeté s’il ne les suivait pas.

kosovo

Perdu, à la limite du mutisme, il aura été difficile d’obtenir des réponses de ce Français d’origine kosovare de 19 ans, jugé en appel début octobre pour une dizaine de brigandages avec violences. «Il est extrêmement introverti», explique son avocate Me Aude Longet-Cornuz, Je ne connais pas grand chose de lui après un an et demi de parloir, à tenter de lui tirer les vers du nez.». A mille lieues de celui qui, entre deux éclats de rire, avait tenté d’intimider les plaignants dans le bureau du procureur.

Venu de Paris, il s’est établi en mars 2012 à Annemasse (F), à la frontière genevoise, dans l’espoir de trouver du travail grâce à une mission locale. Le jeune homme, sans antécédents judiciaires, rencontre alors un groupe de délinquants. Ensemble, au cours du mois d’avril, ils sortent en boite à Genève. Sur le trajet du retour, à la descente du tram à Moillesulaz, ils détroussent des adolescents. Leur technique? Ils abordent la victime en lui demandant une cigarette puis exigent ses effets de valeur. Si elle résiste, elle est rouée de coups de poings et de pieds pour un butin généralement dérisoire.

Le prévenu reconnaît sept vols. Il explique n’avoir fait que suivre ses complices, tous mineurs au moment des faits. «Je ne voulais pas me retrouver seul, je ne supporte pas la solitude», dit-il pour expliquer ses actes. Malgré les nombreuses perches tendues par son avocate, jamais il ne confirmera avoir eu peur d’eux.

Condamné à 18 mois ferme en première instance, il devait sortir cette semaine. La justice en a décidé autrement puisqu’il écope finalement de deux ans et demi de prison supplémentaires.

www.20min.ch

2 réflexions sur “Un cogneur français d’origine kosovare voit sa peine doublée

  1. Pour le faire parler il est indispensable de revenir aux bonnes vieilles méthodes tant décriées par les racailles gauchistes sinon jamais vous ne ferez faire un brin de causette avec ces criminels balkaniques.

  2. « A mille lieues de celui qui, entre deux éclats de rire, avait tenté d’intimider les plaignants dans le bureau du procureur. »

    C’est quoi cette justice où les victimes se retrouvent à nouveau agressées par leur bourreau en toute décontraction, menaces à la clé? Vous croyez qu’il y en a beaucoup qui vont porter plainte avec une telle méthode?

    C’est vraiment le monde à l’envers.

Laisser un commentaire