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Malgré les coups de couteau suisse, les réfugiés Kurdes restent amis

par Julien Culet – Une soirée arrosée avait fini dans le sang, fin 2012 dans un foyer de requérants. Condamné hier à un an ferme, l’auteur de l’agression sera bientôt libéré.

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La fête d’anniversaire entre requérants avait mal tourné, le 30 novembre 2012 au foyer d’Anières. L’alcool coulait à flots et la discussion était devenue animée entre trois réfugiés kurdes. L’un d’eux, âgé de 45 ans, avait été pris à partie dans la cuisine. Il s’était saisi d’un couteau suisse et l’avait planté à deux reprises dans le flanc de son ami. Des blessures assez graves pour que le prévenu soit jugé pour tentative de meurtre.

Le quadragénaire n’a cessé d’exprimer ses regrets. «Après les coups, mon client est allé attendre la police dans une chambre, explique Me Vadim Harych. Il s’est inquiété de l’état de santé de son ami dès sa première audition par le Ministère public.»

Un an ferme

Plus étonnant, la victime, rétablie, ne garde aucune rancune envers son agresseur. Au contraire, elle a refusé toute indemnité et, au cours de la procédure, les deux hommes ont manifesté leur volonté de se revoir. Hier matin, au cours d’une procédure simplifiée, le Tribunal a confirmé la sentence proposée par le Ministère public à la défense. Le prévenu a écopé d’une peine de 1 an ferme assorti d’un sursis de 2 ans. Un jugement clément, le repentir sincère ayant été retenu.

En détention provisoire depuis le jour de l’agression, le quadragénaire sortira dans une dizaine de jours. Il devra toutefois effectuer un suivi psychothérapeutique, l’accusé ayant été traumatisé par 40 mois de détention effectuées en Turquie pour des raisons politiques.

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Une réflexion sur “Malgré les coups de couteau suisse, les réfugiés Kurdes restent amis

  1. Puis-je me permettre, en tant qu’étranger, de donner un conseil aux Suisses ? La Suisse a inventé la notion d’aide humanitaire. C’est tout à son honneur.

    Cependant, le monde a changé. Aujourd’hui, l’asile n’est autre qu’une filière d’immigration de masse de plus. Il ne suffit pas de lutter contre l’immigration illégale, voire légale.

    C’est la notion même de droit d’asile, de réfugié qui à revoir. Le droit d’asile doit être supprimé si les sociétés européennes veulent survivre. La Suisse est bien placée pour mener cette bataille. L’exigüité de son territoire et la préservation de ses moeurs particulières le commandent. Ayant inventé l’aide humanitaire, elle possède la crédibilité nécessaire pour expliquer aux autres nations pourquoi l’asile est une notion pervertie, dépassée et dangereuse. L’opinion publique doit être retournée dans tous les pays sur ce sujet.

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