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Un « Negro »? Non, merci !

Depuis 2009, la Coop propose un assortiment d’environ 150 produits des Balkans. Parmi eux, les «Negro», des bonbons au réglisse dont le nom fait bondir la commission fédérale contre le racisme.

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Acheter des «Negro», c’est encore possible en 2011! L’affaire avait déjà fait parler d’elle en 2009 dans le «Matin Bleu», mais silence radio depuis. Cette variété de bonbons au réglisse est disponible dans les grands centres Coop depuis plus de deux ans. Elle fait partie d’un assortiment d’environ 150 produits des Balkans.

Le nom de ce produit a cependant laissé pantois un de nos lecteurs, lorsqu’il l’a remarqué dans les étalages du grand distributeur. «C’est scandaleux qu’un nom pareil puisse être donné en Suisse et en 2011», nous confie-t-il.

Ne pas polémiquer pour rien

Contactée, la Coop ne voit pas de problème particulier avec cette dénomination. «Nous avons, par le passé, changé le nom de certains produits, comme ce fut le cas avec les ‘Têtes de Nègres’, devenues ‘Têtes de Choco’», explique Sabine Vulic, porte-parole de la Coop. «Dans ce cas précis, bien que nous comprenions l’interrogation autour de l’appellation ‘Negro’, nous avons décidé de ne pas la changer. Je vous rappelle aussi que ‘negro’ signifie simplement ‘noir’ en espagnol notamment.»

La CFR juge cela inadmissible

De son côté, la commission fédérale contre le racisme ne voit pas les choses de la même manière. «Le terme ‘negro’ fait indubitablement référence à l’esclavage et c’est inadmissible», explique Katherin Buchmann, juriste de la commission. Elle assure que la CFR «va prendre contact avec la Coop afin de discuter du problème». Et si celle-ci refuse d’entrer en matière, «nous ferons une déclaration publique», conclut Katherin Buchmann. En effet, la CFR ne dispose pas de moyens légaux contraignants mais n’hésitera pas à dénoncer l’affaire. Elle appelle d’ailleurs ceux qui désireraient déposer une plainte officielle à la contacter.

www.20min.ch/ro/economie/news/story/17017049

3 réflexions sur “Un « Negro »? Non, merci !

  1. Ma modeste contribution pour assainir notre langue de ses expression scandaleuses et stigmatisantes à l’encontre de nos amis à pigmentation différente.

    – Travailleur au noir = Travailleur afro-européen
    – Broyer du noir = Penser aux heures les plus sombre de notre histoire
    – Un café bien noir = Un café issu du commerce équitable bien coloré
    – Le tableau noir = Le bilan de la diversité
    – Le chocolat noir = Le chocolat sub-Saharien
    – C’est écrit noir sur blanc = C’est écrit métissé
    – Une blanche vaut deux noires = discrimination musicale
    – Humour noir = humour à connotation raciste
    – Manger son pain noir = manger son manioc
    – Se faire des idées noires = Se faire des idées sur la diversité
    – Un trou noir = Un bled africain
    – Une couleur qui tire sur le noir = Une couleur raciste
    – Boudin noir = Femme africaine esthétiquement défavorisée
    – Des lunettes noires = Les lunettes à Lilian Thuram
    – Avoir des idées noires = Faire le vide dans sa tête
    – Un roman de la série noire = Roman policier avec des dealers Nigériens

  2. Voilà un néo-marxiste qui se pose en justicier et qui déclare unilatéralement ce qui est bon ou mauvais. Avec une telle mentalité d’obscurantiste, il est dans la posture des juges du fascisme rouge-vert. C’est un manipulateur particulièrement avisé qui, à l’instar de ses pairs, sait que le mental des individus fonctionne comme un éponge. En remplissant l’éponge, limitée physiquement, avec des conneries, on évite qu’elle puisse engranger des objectifs sains et proportionnés, comme de lutter contre de vraies injustices qui dépassent largement l’extrémité de son nez. On a le même trucage avec la sempiternelle démagogie anti-voiture, dont les morts sont en nombre dérisoire par rapport aux accidents du travail ou aux accidents domestiques.

    Alors que le terme nègre est autorisé par le tribunal fédéral, il y a aussi un autre raison qui répond au maintien de cette terminologie, c’est la recherche historique. Comme la démontré Dieudonné, les juifs ont été impliqués largement dans la traite nègre dans les siècles précédent, même si le bouquin existant dans les universités américaine, y relatif, sont soustrait volontairement au public, on ne peut dénier que chercher nègre sous google ne donnera pas du tout le même résultat que noir… et à travers les documents scannés et publiés il y a quelques siècles, des pans entiers des abus de l’esclavagisme seront alors inexistants, ce qui est aussi le but de ces manipulations du language.

    Et naturellement 20 minutes, qui rampe devant les canailles a immédiatement soustrait cette nouvelle.

    Au sujet de ces censures, il serait certes difficile, mais non sans intérêt, de publier aussi des articles des versions papier qui sont systématiquement censurés sur internet. La version papier étant plus proche de la vérité parce que les censeurs néo-marxistes d’Edipresse et de Tamedia n’arrivent pas à précéder l’action des rotatives. Ainsi vous pourrez constater que le document de la version papier de 20minutes du 29 décembre 2011, au sujet de l’avocat Fagan, qui remet la compresse avec cette fois les comptes de dignitaires nazi dans les banques suisses, est totalement absent des nouvelles publiées sur l’internet en date du 30 décembre 2011.

    Dans le même ordre, nombres d’articles liés aux activités criminelles de cet avocat, publiés ces dix dernières années, tout comme les commentaires liés, ont été systématiquement effacés par les sbires de notre gestapo médiatique. Pour rappel cet individu sournois a spolié de nombreux juifs des indemnités qu’ils revendiquaient. Il a été interdit du barreau de New-Jersey (New-York) et mis en faillite. Les preuves étant accessibles à travers les moteurs de recherche américains et ceux des quotidiens de même origine.

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